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Expositions précedentes

EXPOSITIONS

IN SEARCH OF THE LOST SELF
Stephan Ducret

LA MENUISERIE
(12 rte. de Meinier, 1253 Vandoeuvres)

4 au 21 août 2025
Jeudi-mercredi | 14h-19h
Entrée libre

Programme: 
04/09 – 18h : Vernissage!
07/09 -18h-20h : visite guidé par l’artiste 
10/09  -17h30 : atelier RealFake sur Bansky 
14/09 -14-17h : atelier Real/Fake « Big” sur Jackson Pollock 
14/09 - 18h-20h :visite guidé par l’artiste 
17/09 – 17h30-20h30 : Atelier Real/Fake sur Yayoi Kusama 
20/09 - 15h-18h : l’artiste à l’ouvre 21/09 : finissage   
Plus des détails sur les ateliers sur le site https://www.artclasse.com/ateliers-realfake  

Cette exposition évoque la tension centrale du travail de l’artiste : non pas une iconographie fixe, mais une sensibilité façonnée par l’intensité de l’adolescence et les esthétiques de l’affect tout au long de la vie. L’art contemporain agit comme une influence structurante, à la fois conceptuelle et émotionnelle. Le « moi » devient alors symbole et outil : non une simple représentation, mais une quête intérieure pour dévoiler la personne derrière le masque. 

La peinture, dans cette perspective, est une inscription de soi aux confins du simulacre. Références et influences se mêlent à l’admiration, à la résistance et à une histoire partagée. Paysages, intérieurs et environnements fonctionnent comme métaphores de l’intériorité, suggérant des couches multiples et énigmatiques. 

Le processus de Ducret naît d’un élan intuitif : souvenirs d’œuvres admirées, détournement de leurs contextes et création de situations inattendues. Ce jeu produit une étrangeté poétique où ce que l’on croit voir se dérobe. Les compositions oscillent ainsi entre le familier et l’inconnu, dans une tension entre présence, absence et perception. 

En revisitant la série Real Estate (2017–2022), Ducret abandonne les décors d’intérieurs pour travailler uniquement à partir d’œuvres existantes, puisées dans ma mémoire comme dans un chapeau magique. À l’image de la technique du cut-up de William Burroughs reprise par David Bowie, ce procédé introduit le hasard et l’accident dans la peinture. Ce qui en ressort est une exploration des contradictions qui façonnent nos vies — absurdes, belles et profondément humaines. 

Pendant l’exposition, des ateliers de REAL/FAKE seront proposés par Ducret dans la Menuiserie ainsi que la possibilité de voir l’artiste à l’œuvre dans le cadre de la Geneva Art Week.
EXPOSITIONS

Etrelalac
Christelle Balbinot

6 août au 31 août 2025
LA MENUISERIE

(12 rte. de Meinier, 1253 Vandoeuvres)

Jeudi-mercredi | 14h-19h
Entrée libre

Programme: 
06/08 – 18h : Vernissage!
13/08 – 17h:  Atelier modèle vivant donné par Sylvie Wozniak.
31/08 - 20h30 : Finissage avec le concert de musique baroque et compositions originales de Laura Richard (flüte traversière) en déambulant dans l'espace avec une lampe torche afin de découvrir autrement les ouvres flotantes et mystérieuses

 Le menuisier a quitté son atelier un soir du mois d’août, il y a une vingtaine d’années. Il a retiré ses machines, ses planches et ses nombreux outils, mais le lieu n’est pas vide pour autant, car la nature a repris ses droits : de grandes branches de lierre et des animaux se sont rapidement installés, en particulier les araignées, si bien qu’une impression de jardin d’hiver nous accueille dès que nous franchissons la porte. 

À travers des plusieurs sculptures de fil métallique Christelle Balbinot compose une matière à mi-chemin entre sculpture et broderie, créant ainsi un trait d’union entre la couture et le dessin dans l’espace. Elle dialogue avec ces immenses toiles d’araignées qui font de cet atelier un biotope unique. L’artiste place des « créatures de fil » de manière à capter l’abondance de lumière qui inonde l’atelier de tous les côtés. Par les interstices des planches, des filets de lumière viennent traverser, fendre, jouer et projeter des ombres qui palpitent… Qu’elle soit du matin, de l’après-midi ou du soir, toujours chaude, cette lumière créatrice produit différents rayonnements et scintillements : elle file sur la tranche, elle redessine les sculptures. De ces grappes de cocons suspendus, de l’intérieur et de l’extérieur, des veines traversent l’espace et nous traversent, des lignes vivantes qui continuent à prendre racine, elles foisonnent, elles nous enchantent
EXPOSITIONS

Sur les traces de Chrostophe Colomb
Hervé Bacquet

2 juillet au 27 juillet 2025
LA MENUISERIE

(12 rte. de Meinier, 1253 Vandoeuvres)

Jeudi-mercredi | 14h-19h
Entrée libre

Programme: 
02/07 – 18h : Vernissage!
                19h : Performance de Antonio Buil
27/07 – 19h:  Projection du film "Toujours, tu chériras la mer" 

A la fin de sa carrière Jean, un menuisier de Vandoeuvres s’est progressivement reconverti à la construction de machines fantaisistes et de maquettes de bateaux, en particulier la caraque à trois-mâts construite en 1492, la « Santa Maria » de Christophe Colomb affrétée par la Couronne de Castille. Cet atelier devient petit à petit un immense cabinet de curiosités constitué de dessins, croquis d’études, plans, objets et de coquillages en lien avec la découverte du nouveau monde. Jean fait dialoguer sa passion du bois et de la littérature, partout sur les murs et sur les meubles il affichait ses rêves de voyage, tous les voyages qu’il n’avait pas pu faire jusque-là.

Les forces de l'abandon
Sylvie Wozniak

4 juin au 22 juin 2025
LA MENUISERIE
(12 rte. de Meinier, 1253 Vandoeuvres)
Vernissage: 4 juin dès 18h30
Mercredi à dimanche, de 14h à 19h

Entrée libre

Programme: 
12/06 – 18h30 : Performance de Lukas Berchtold, Antonio Buil et Sylvie  Wozniak 
15/06 – 17h: Performance de Christian Humbert Droz (Cor des Alpes) et Sylvie Wozniak (accordéon)  
19/06 – 18h-21h : Atélier pour adultes avec un modèle vivant  
22/06 – 16h : Finissage

« A l’abandon, ou peut-être c’est moi qui m’y abandonne, dans un silence qui hurle dans mes oreilles. La scie, les clous, le marteau. Le tiroir, la boîte aux trésors. Les mains calleuses caressent la surface rugueuse. Lisse. Écharde. Mon corps se laissent choir, dormant vraiment. Les veines du bois qui parcourent mes chairs. Et mon sang qui passe de branches en planches. Avec une parfaite minutie. La peau, l’écorce, les année en anneaux réguliers. Le bois qui boit. Sans soif. Des draps pliés rigoureusement avec beaucoup de toiles, du coton au mètre. Un vrai spectacle sans musique et sans paroles. Les danseurs immobiles et suspendus. La lumière qui traverse le temps. L’espace d’une minute minutieuse. Menu plaisir. » 
Sylvie Wozniak

"Le bleu du ciel. Un instant dans la vie de réfugiés soudanais au Tchad."
Eugenia Riccio

23 janvier au 3 mars 2025
lundi à vendredi, 8h-18h30
Médecins sans frontières
Rte. de Ferney 140, 1202 Genève

Suite à l'exposition effectué à Vandœuvres, nous avons reçu l'invitation de refaire l'exposition chez Médecins sans frontières. 
Installé sur des panneaux dans le hall d'entrée, elle étaient accessible au publique pendant les horaires d'ouvertures du MSF.

"Le bleu du ciel. Un instant dans la vie de réfugiés soudanais au Tchad."
Eugenia Riccio

29 août au 29 septembre 2024
Mercredi au dimanche, 14h-19h
LA MENUISERIE
Rte. de Meinier 12, 1253 Vandoeuvres

En fin 2023, lors de sa mission dans l’est du Tchad, Eugenia Riccio a pris des photos de réfugiés soudanais dans les camps d’Adré et d’Aboutengue pour montrer aux autres l’importance d’aider ceux qui en ont le plus besoin. De retour à la maison, sachant que elle ne pouvait plus leur apporter un soutien direct sur le terrain,  elle a eu une idée : partager avec sa communauté, en particulier avec les enfants les histoires des réfugiés à travers le photo-récit. 

“Il y a de nombreux moments, à la fois tristes et joyeux, que je garderai à jamais dans mon cœur. Ce que je n’oublierai jamais, c’est la force et la dignité d’une femme réfugiée qui a courageusement partagé son histoire – les difficultés auxquelles elle et sa famille ont été confrontées depuis le début de la guerre civile au Soudan en avril 2023. Tout aussi inoubliables sont les sourires des enfants qui m’ont suivi dans les camps de réfugiés, communiquant avec les quelques mots de français ou d’anglais qu’ils connaissaient.” 

Les photos de l’exposition ont été choisies pour témoigner de la vie quotidienne des réfugiés, pour mettre en lumière les histoires qui se cachent derrière, ou simplement parce qu’elles étaient profondément touchantes. Parmi les plus apprécies se trouvent celles qui capturent des moments particuliers dans les camps, comme un enfant jouant à cache-cache avec la photographe, un réfugié soudanais effectuant une enquête épidémiologique de MSF, une mère exprimant un amour inconditionnel à son enfant, ou des enfants souriant, jouant et faisant des bêtises comme tout enfant. 

Un ancien atelier de menuiserie a été choisi comme lieu d’exposition car cette espace en bois abandonné et couvert de poussière reflétait les conditions précaires endurées par les réfugiés soudanais dans les camps tchadiens, créant un contraste saisissant avec la richesse et le confort de son environnement. L’exposition a duré un mois et a accueilli un nombre important de visiteurs. 

“Chaque visite  à l'exposition signifiait beaucoup pour moi, car elle représentait une autre personne prenant conscience des histoires et de la résilience des réfugiés soudanais. J’ai apprécié les échanges chaleureux avec les visiteurs, qui ont partagé leurs propres histoires, créant un lien puissant entre leurs expériences et celles des réfugiés.” 

Si l’exposition a été conçue pour intéresser un public de tous âges, les visites des enfants d’école primaire ont été le moment fort. Ils ont posé de nombreuses questions, joué à un jeu de mémoire géant, dessiné des images de la vie quotidienne des réfugiés et créé des jouets à partir de matériaux recyclés. Ces activités les ont aidés à prendre conscience du contraste frappant entre les opportunités qui s’offrent à eux et les dures réalités auxquelles sont confrontés les enfants réfugiés soudanais en raison de la guerre et du déplacement.  “En parcourant les camps de réfugiés, je ne pouvais m’empêcher de penser que la seule différence entre eux et moi était les opportunités que j’avais eues dans la vie.”

La vente de tableaux et les dons des visiteurs ont permis de remettre 6'000 CHF à Médecins Sans Frontières pour soutenir leur projet dans l’est du Tchad, notamment pour l’achat de médicaments et de matériel médical destinés aux réfugiés soudanais.

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